Le Président de la République du Togo, Faure Gnassingbé, a reçu jeudi en entretien le nouveau représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies et chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Leonardo Santos Simão. La visite de M. Simão au Togo vise à recueillir la vision du chef de l’État concernant les défis sécuritaires et humanitaires, tant au niveau national que régional. L’objectif est de renforcer l’engagement de l’UNOWAS en faveur d’une coordination plus efficace des efforts des pays pour la consolidation de la paix et de la stabilité.
« Le Président de la République a partagé avec moi sa vision des défis dans la région ainsi que les succès obtenus. Il a surtout souligné l’impérieuse nécessité de travailler conjointement pour la consolidation de la paix et de la stabilité, la lutte contre le terrorisme et le changement climatique », a-t-il déclaré.
Le chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a salué le rôle joué par le Togo dans la résolution pacifique des crises politiques dans la sous-région. Il a réaffirmé au président Faure Gnassingbé l’engagement des Nations Unies et de l’UNOWAS pour un partenariat efficace, visant à mieux accompagner les Togolais dans leurs efforts pour construire un Togo prospère et démocratique.
La visite de M. Simão au Togo a également été marquée par des séances de travail, notamment avec le Général Gal Dadja Maganawé, Coordinateur National du Programme d’Urgence pour la Résilience dans la région des Savanes (PURS), l’équipe pays des Nations Unies et le corps diplomatique.
Pour rappel, le Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) est chargé de la diplomatie préventive, des bons offices et des efforts de médiation et de facilitation politiques en Afrique de l’Ouest et au Sahel.
Créé en 2002, ce bureau est une mission politique gérée par le Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix (DPPA).
Son rôle principal est de prévenir les conflits, de gérer les tensions liées aux élections et aux transitions, de maintenir la paix, et de consolider les efforts de consolidation de la paix et de stabilité politique, en partenariat avec les entités régionales, sous-régionales et d’autres acteurs, en s’appuyant sur l’État de droit.