Les travaux de maintenance sur le West African Gas Pipeline Company Limited (WAPCo) ont débuté ce vendredi 7 février. Ces opérations initiées sont prévues jusqu’au 2 mars 2025. Elles visent à nettoyer le pipeline pour assurer la sécurité et la fiabilité du réseau gazier.
Durant cette période, l’approvisionnement en gaz naturel en provenance du Nigeria sera temporairement suspendu. Cette suspension pourrait impacter les centrales électriques du Bénin, du Togo et du Ghana. Des coupures de courant intermittentes pourraient survenir, notamment en raison de l’arrêt de certaines installations, comme celles de Tema, au Ghana.
Les trois pays (Togo, Ghana et Niger), dépendant largement de ce gaz pour leur production d’électricité, pourraient ainsi être contraints de mettre en place des délestages par zones. Bien que temporaires, ces perturbations sont essentielles pour garantir la durabilité du système énergétique régional et améliorer l’approvisionnement en gaz.
En plus du nettoyage, WAPCo remplacera des vannes situées à des points stratégiques, notamment à Lomé et Cotonou, afin d’optimiser la sécurité des opérations.
Gazoduc WapCo: La CEET a pris des mesures
Avant la sortie de WAPCo, la CEET avait annoncé plusieurs mesures, dont l’importation de 35 mégawatts supplémentaires d’électricité, ainsi que la mise en service d’une turbine de 25 mégawatts fournie par la West African Gas Pipeline (WAPG).
Avant le début des opérations de maintenance du gazoduc WAPCo, la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) a pris des mesures pour assurer la continuité de l’approvisionnement en électricité. Consciente des perturbations potentielles dues à l’interruption temporaire de l’acheminement du gaz naturel, la CEET a mis en place des solutions alternatives.
« La CEET, le ministère de l’Énergie et le gouvernement ont mis à disposition des combustibles alternatifs et installé d’autres équipements pour assurer une production électrique suffisante durant cette période », a indiqué M. Djangbiogou, coordinateur des opérations de WAPCo à Lomé.
Elle a notamment prévu l’utilisation de combustibles liquides pour alimenter les centrales thermiques en remplacement du gaz. De plus, la CEET a planifié l’importation d’une quantité additionnelle d’électricité, représentant une capacité maximale de 35 MW. Parallèlement, la mise en service accélérée d’une turbine de 25 MW, actuellement en cours d’installation, est envisagée pour compenser les effets de cette interruption.
Ces mesures visent à limiter l’impact des travaux de maintenance sur la fourniture d’électricité au Togo.