Lomé, la capitale togolaise abrite depuis ce lundi les 62e réunions annuelles 2022 de l’Organisation Inter Africaine du Café (OIAC). Les travaux ont été lancés par le ministre du commerce, de l’industrie et de la consommation locale, kodjo Adedze. Ils se tiennent jusqu’au 18 novembre prochain. L’objectif est de travailler à revitaliser la filière du Café africain pour créer une valeur ajoutée intégrale sur le produit au plan national et continental.
Les 25 pays membres de l’OIAC sont présent à cette rencontre. L’évènement porte sur le thème « Autonomisation des jeunes et des femmes dans l’industrie africaine du café ». A travers ce thème, les organisateurs, entendent montrer à suffisance que les questions relatives à la promotion, à l’autonomisation des femmes et des jeunes, constituent d’importants piliers pour la relance de la filière café en Afrique.
Les participants entendent à l’occasion de ce rendez-vous trouver des pistes de solutions pour la transformation, la consommation domestique du café et la préparation aux opportunités qu’offrent les divers marchés notamment celui de la Zone de Libre-Echange Continentale Africain (ZLECAF).
« Je suis convaincu que les délibérations et résolutions de nos assises aideront les Etats membres de l’OIAC à mieux faire face aux défis de transformation et de consommation locales du Café en Afrique pour ainsi accroitre son impact sur le développement économique de nos pays en vue de l’émergence économique tant souhaitée », a rassuré Kodjo Adedze.
Les 5 jours de travaux seront consacrés essentiellement sur les rôles des femmes africaines dans la transformation du secteur africain du café, et à l’échange d’histoires de réussite entre les jeunes entrepreneurs de café et les défis à relever.
Pour sa part, Enselme Gouthon, secrétaire général du Comité de Coordination pour les Filières Café et Cacao (CCFCC) a rappelé l’importante place du café africain dans le développement du continent.
« Le café africain est appelé à jouer un rôle majeur dans le développement de nos Etats, si l’on venait à obtenir sur le continent, toute la chaîne de valeurs qu’il est appelé à générer. Je suis persuadé que de bons résultats seront au rendez-vous de nos assises pour faire du café africain un levier de notre croissance », a fait savoir M. Gouthon.
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