Togo réduit progressivement la pauvreté. Depuis près de 20 ans maintenant, de nombreux efforts ont été réalisés pour améliorer les conditions de vie des populations vulnérables.
Depuis 2018, le Plan national de développement (PND) et la Feuille de route gouvernementale 2020-2025 visent une croissance inclusive. Ces initiatives encouragent l’industrialisation et la création d’emplois. Plusieurs programmes ont produit des résultats concrets. Le Projet Paeij-SP a généré plus de 840 000 emplois indirects depuis 2016, dont 41 % pour les femmes. Le programme Thimo a créé 251 554 emplois temporaires pour les jeunes. Le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) a aussi contribué à réduire la pauvreté avec plus de 110 milliards de francs CFA octroyés en crédits.
Les filets sociaux pour lutter contre la pauvreté
Dans le cadre du projet de Filets sociaux et services de base (FSB), 15 000 francs CFA sont accordés aux ménages chaque trois mois. Les critères d’éligibilité sont le revenu, le niveau de pauvreté, la composition familiale et d’autres facteurs de vulnérabilité.
Cet argent permet aux bénéficiaires de mettre sur pied ou d’étendre une activité génératrice de revenu. Les FSB ont été clôturés le 24 mai 2024, après 6 ans de mise en œuvre. De 2017 à 2023, le projet piloté par l’Anadeb a mobilisé plus de 39 milliards de francs (28,26 milliards de la Banque mondiale, 6,5 milliards de l’AFD et 4,5 milliards de l’État togolais).
Entre 2017 et 2023, les Filets sociaux et services de base ont soutenu 104 240 ménages grâce à des transferts monétaires. Le projet Emploi pour les jeunes vulnérables (EJV) a permis à 13 135 jeunes de développer des activités génératrices de revenus.
Le taux de pauvreté est passé de 61,7 % en 2006 à 42,4 % en 2023. La Banque mondiale prévoit une baisse à 36,1 % d’ici 2026. Tous ces efforts illustrent les progrès du Togo vers un développement plus équitable.