Le Togo veut dynamiser la filière café sur le plan international. Lors du Conseil des ministres tenu mardi sous la présidence de Faure Essozimna Gnassingbé, deux (2) décrets ont été adoptés pour renforcer ce secteur stratégique. Ces textes, adoptés en 2020 et 2022 visent à soutenir la production, la transformation et le commerce du café, tant sur le plan national qu’international.
Le 1er décret concerne l’accord de l’Organisation interafricaine du café (OIAC), signé le 20 novembre 2020 à Accra, qui remplace l’accord initial de 1960. Cette adoption permet au Togo de s’engager dans une démarche collective pour accroître la production et améliorer la rentabilité de la filière. Avec cet accord, le Togo vise une caféiculture moderne, génératrice d’emplois et de revenus pour les producteurs locaux.
Dans ce cadre, la production nationale, qui était en baisse depuis des années, a repris son essor. De 10 950 tonnes en 2013, elle atteint aujourd’hui 27 336 tonnes, avec un rendement qui a doublé.
L’accord international de 2022 sur le café
Le second décret concerne l’approbation de l’accord international de 2022 sur le café, signé à Bogota. En tant que membre de l’Organisation, le Togo ambitionne de doubler sa production pour atteindre 50 000 tonnes d’ici 2030, tout en augmentant la transformation nationale à hauteur de 20 000 tonnes.
« L’objectif est de procurer des revenus décents aux producteurs, d’assurer une répartition juste et équitable des revenus, d’améliorer la productivité et la qualité du café, de mobiliser des investissements conséquents dans le secteur et de promouvoir les initiatives entrepreneuriales des jeunes et des femmes sur toute la chaine de valeur de la filière » a expliqué les autorités togolaises.
L’OIAC a été créée le 07 décembre 1960 pour assurer le bon fonctionnement du secteur dont l’importance demeure notable dans l’économie des pays producteurs.