Le gouvernement togolais a annoncé un investissement de 4 milliards de FCFA pour indemniser des personnes expropriées. C’est dans le cadre du projet de construction de logements sociaux à Kpomé, une localité située à proximité de Lomé. Cette décision a été prise dans le cadre des efforts visant à soutenir le développement du secteur de l’habitat au Togo, tout en garantissant une compensation juste pour les populations impactées par le projet.
Les informations relatives à ce déblocage de fonds pour indemniser les personnes expropriées ont été partagées par le ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Réforme foncière lors de son intervention devant le Parlement en fin d’année dernière.
Ce projet ambitieux, visant à construire des logements sociaux accessibles à un large public, couvre une superficie de 1 177 hectares, sur lesquels il est prévu de réaliser 20 000 logements à coût abordable.
Ce programme s’inscrit dans un processus de transformation et d’amélioration de l’habitat au Togo, un secteur essentiel pour l’amélioration des conditions de vie de la population.
Le projet, qui a démarré depuis plusieurs années, a franchi plusieurs étapes importantes.
Indemniser les personnes expropriées
“La majeure partie des indemnisations pour les personnes expropriées a déjà été réglée. Cependant, quelques zones demeurent encore en litige, ce qui justifie le déboursement de ces 4 milliards de FCFA pour indemniser est à régler les dernières situations restantes. Cela permettra de poursuivre les travaux sans encombre, en s’assurant que les droits des habitants expropriés soient respectés” a fait savoir le gouvernement.
Le projet de logements sociaux à Kpomé est structuré en trois grandes phases qui se sont étendues sur plusieurs années. La première phase a consisté en la réalisation des études de faisabilité.
Ces études ont permis de valider les aspects techniques du projet, y compris le plan d’aménagement du site. Elles ont également impliqué une analyse de marché réalisée par la Société financière internationale (SFI), ainsi que des études d’impact soutenues par la Banque africaine de développement (BAD).
La deuxième phase a été dédiée aux travaux préparatoires, tels que la délimitation topographique du site et l’installation de bornes et panneaux signalant les réserves destinées aux futurs logements. Ces étapes ont été cruciales pour préparer le terrain à la phase finale, celle de la construction proprement dite.
Enfin, la troisième et dernière phase du projet consistera en la construction des logements. Cette phase est particulièrement attendue dans les mois à venir et sera menée par une société de promotion immobilière créée en partenariat avec Shelter Afrique, une organisation panafricaine qui œuvre pour le développement du secteur du logement en Afrique.
Cette société, dotée de l’expertise nécessaire, est en charge de la réalisation des 20 000 logements à construire dans le cadre de ce projet.