Dodzi Kokoroko, ministre des Enseignements Primaire, Secondaire et Technique du Togo, a récemment révélé une liste détaillée des écoles clandestines opérant à travers le pays. Cette publication, datée du 2 mai dernier, a été le fruit d’un examen approfondi mené par la Commission centrale de contrôle et de suivi des établissements privés laïcs et confessionnels. Le ministre Kokoroko a invité les propriétaires de ces écoles à régulariser leur statut avant la rentrée scolaire 2024-2025.
La liste expose en détail les établissements concernés, répartis dans diverses régions du Togo. Elle fournit des informations cruciales telles que les noms des propriétaires, les coordonnées de contact, ainsi que les emplacements géographiques de ces écoles non autorisées.
Dans le domaine du préscolaire, un total de 309 écoles clandestines ont été identifiées, avec une concentration significative de 245 établissements dans le Grand Lomé, 42 dans la Région Maritime, et d’autres dispersés dans diverses régions telles que les Plateaux-Est, les Plateaux-Ouest, la Région Centrale, la Région de la Kara (Agnaram), et la Région des Savanes.
Pour les écoles primaires, la liste répertorie 64 établissements non autorisés, dont la majorité se trouve également dans le Grand Lomé (40 écoles), la Région Maritime (14 écoles), et d’autres répartis dans les Plateaux-Ouest, la Région Centrale, la Région de la Kara (Kara-Sud), et la Région des Savanes (Mango).
Quant aux collèges et lycées clandestins, les chiffres s’élèvent respectivement à 51 collèges et 14 lycées. La prédominance de ces institutions se concentre également dans le Grand Lomé et la Région Maritime, avec quelques implantations dans les Plateaux-Est, les Plateaux-Ouest, la Région Centrale, et la Région des Savanes.
L’invite de Kokoroko
Face à cette situation, le ministre Kokoroko a invité les propriétaires de ces écoles à régulariser leur statut avant la rentrée scolaire 2024-2025.
Cette démarche vise à garantir la qualité de l’éducation dispensée et à s’assurer que tous les établissements opérant dans le pays respectent les normes établies par les autorités éducatives togolaises.