Le Togo compte améliorer la gestion des entreprises publiques. Des audits sont donc annoncés. Le processus débute avec 6 entités stratégiques dont le Port Autonome de Lomé (PAL), la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET), la Société Nouvelle des Phosphates du Togo (SNPT) et la Loterie Nationale Togolaise (LONATO). La démarche s’inscrit dans un programme soutenu par le Fond Monétaire International (FMI). Elle vise à optimiser la performance de ces entités, tout en réduisant les risques budgétaires.
L’information a été publiée par Togofirst. Plusieurs rapports ont révélé des anomalies importantes dans la gestion de ces entreprises. Ces entités, censées jouer un rôle clé dans l’économie, n’ont pas montré la performance attendue. Selon les données, en 2022, l’État a perçu seulement 15,5 milliards FCFA en dividendes, une somme en légère baisse en 2023. Cela met en évidence la nécessité de repenser leur gestion.
Une gestion efficace des entreprises publiques
Pour y remédier, le gouvernement togolais a décidé d’introduire des audits obligatoires pour ses entreprises publiques, un changement majeur. Le processus débutera avec six entreprises stratégiques, dont le PAL, la CEET, la SNPT et la LONATO. L’objectif est d’établir une gouvernance plus rigoureuse et d’assurer une meilleure transparence dans la gestion des finances publiques.
“En parallèle, un projet de loi est en préparation pour restructurer la gouvernance des entreprises publiques. Cette loi imposera des mesures telles que la publication des états financiers audités dans les six mois suivant la fin de l’exercice fiscal. Cela vise à renforcer la confiance des citoyens et des investisseurs en garantissant une gestion optimisée des ressources publiques”, a indiqué Togofirst.
Le but de cette réforme est double. Il s’agit d’améliorer la transparence et la gestion des entreprises publiques tout en renforçant le contrôle parlementaire.