Solidarité Action pour le Développement Durable (SADD) a organisé une formation les 21 et 22 juin derniers à Lomé. Cet atelier a ciblé les comités de dialogue sociétal (CDS) et divers leaders communautaires des zones accueillant des installations minières. L’objectif était de sensibiliser sur les impacts climatiques des exploitations minières.
La formation s’est articulée autour du thème : »Les impacts climatiques des exploitations minières et leurs répercussions : Quelle dynamique organisationnelle des communautés hôtes pour contenir les dérives des entreprises nationales et multinationales ? ».
« L’objectif est d’informer les participants sur les risques environnementaux exacerbés par les exploitations minières et sur l’état actuel de la législation environnementale au Togo, tout en identifiant ses lacunes et en proposant des recommandations », a souligné Yves K. Dossou, coordonnateur général de SADD.
Les discussions ont mis en lumière les impacts environnementaux spécifiques aux exploitations minières au Togo. Il s’agit notamment la dégradation des sols, la pollution de l’eau et de l’air, ainsi que les perturbations écologiques. Les participants ont été sensibilisés aux obligations de vigilance environnementale, comprenant la nécessité d’une surveillance accrue des activités minières et de la mise en œuvre de pratiques durables pour minimiser les dommages.
SADD et les acteurs ensembles pour une solution idoine
Lors de l’atelier, les participants ont élaboré des stratégies concrètes pour atténuer les effets du changement climatique et s’adapter aux nouvelles réalités environnementales. Parmi ces stratégies figurent la création d’espaces verts, la sensibilisation des populations locales sur les pratiques écologiquement responsables, la réhabilitation des zones exploitées et le reboisement des zones dégradées.
Cet événement a rassemblé une quarantaine de participants, soutenus par We Social Movements (WSM) de Belgique et le Comité Catholique de lutte contre la Faim pour le Développement (CCFD) de France. Les participants comprenaient des chefs traditionnels, des notables, des représentants des collectivités locales, des élus et des agents municipaux. Cette diversité a permis d’avoir une perspective globale et inclusive des enjeux abordés.
Pour rappel, les échanges ont permis de formuler des recommandations pratiques et adaptées au contexte local pour mieux gérer les impacts des exploitations minières. Les participants ont insisté sur la nécessité de renforcer la législation environnementale et d’assurer une application rigoureuse des normes existantes. Ils ont également souligné l’importance de la coopération entre les communautés locales et les autorités pour surveiller et contrôler les activités des entreprises minières.