Solidarité Action pour le Développement Durable (SADD) se préoccupe des licenciements récurrents dans la zone franche togolaise. Elle s’est prononcée récemment sur le cas des délégués du personnel et délégués syndicaux des entreprises de SOFANAT et AMINA-Togo. L’organisation annonce donc qu’un rapport est en cours pour élucider le phénomène dans ce secteur d’activité.
En avril 2020 et en octobre 2021, 36 délégués du personnel et délégués syndicaux ont été licenciés. Ceci, respectivement dans les entreprises SOFANAT et AMINA en zone franche du Togo. Ils luttaient notamment pour la liberté syndicale et le droit de négociation collective.
Les licenciés demandaient un dialogue social en vue de l’amélioration de leurs conditions de travail et de vie. L’Ong SADD a rencontré les 12 délégués provenant de SOFANAT et les 24 autres d’AMINA. Question d’avoir leur version des faits et de mener envers eux, des actions de solidarité.
A l’occasion, SADD lance un appel de solidarité nationale et internationale en faveur de ces délégués du personnel et des délégués syndicaux. Sans oublier les travailleurs également licenciés de ces 2 entreprises notamment.
L’ONG annonce notamment qu’une série d’actions visant à mettre en lumière les crises sociales récurrentes dans la zone franche. Y compris les problèmes d’avant et pendant la crise sanitaire. Il s’agira donc de situer les responsabilités situées.
« Le rapport complet des informations recueillies sera mis à la disposition du gouvernement au moins un mois avant la prochaine Conférence Internationale du Travail de l’OIT » ; a déclaré Yves Dossou, Coordonnateur de l’ONG SADD.
SADD demande au gouvernement de créer les conditions pour le respect de la liberté syndicale et la négociation collective. Il s’agit notamment de se conformer aux conventions 87 et 98 de l’OIT dans le contexte de COVID-19 au Togo.
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