PIA, un hub industriel pour créer de la valeur ajoutée
Economie

PIA, un hub industriel pour créer de la valeur ajoutée

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Le président de la République, Faure Gnassingbé, a inauguré dimanche la Plateforme industrielle d’Adétikope (PIA). Le projet se situe dans les efforts de modernisation des secteurs agricole, industriel et commercial du gouvernement. Ceci traduit la volonté du gouvernement de faire du pays, un hub industriel et de créer de la valeur ajoutée. PIA accueille des entreprises des secteurs agroalimentaires, pharmaceutique, du recyclage et de l’automobile électrique.

« L’objectif est de faciliter et d’encourager les activités de production de transformation, de commercialisation et de consommation des produits togolais afin d’améliorer de façon rapide et tangible le mieux-être de tous les togolais », a indiqué le ministre du commerce Kodjo Adedze.

PIA est l’un des projets phares du gouvernement qui va engendrer de nombreux emplois décents. Selon les prévision, il y aura 35 mille emplois dans les 4 années prochaines. Les jeunes et des femmes du pays devront en bénéficier.

La nouvelle filière entend diversifier l’économie togolaise pour profiter davantage des opportunités nationales et internationales. Ainsi, les autorités mettent le focus sur de nouvelles filières porteuses. Il s’agit d’améliorer la croissance économique pour réduire sensiblement la pauvreté.

PIA et la transformation

L’initiative va aboutir à la création de chaines de valeurs, en transformant sur place des matières premières brutes togolaises, notamment dans le textile. Il est également question d’une production massive et une compétitivité sur les marchés régionaux et internationaux.

« C’est un motif de fierté de voir se réaliser le rêve de la valorisation de nos ressources naturelles ici chez-nous, ici au Togo. Nous disposons d’un marché dynamique et en pleine expansion. Nos matières premières devraient alimenter une industrie de transformation créatrice d’emploi chez nous plutôt que d’être exporter en l’état, puis importer de nouveau sur la forme de bien de consommation », a fait savoir Victoire Tomégah-Dogbé.

Le pays prévoit transformer localement à l’horizon 2025 toute la production cotonnière nationale. Les deux usines textiles s’intègrent déjà dans un complexe de 5 unités. A terme, elles vont absorber toutes les fibres produites par les agriculteurs pour fabriquer des tissus, T-shirts et des pagnes.

Il en sera de même pour la production nationale de soja qui devra importer au double pour répondre à la capacité de transformation de 500 tonnes par jour  de l’usine qui va s’installer sur ladite plateforme. L’Anacarde, le bois, le sésame seront également transformés sur le sol togolais.

La réalisation de cette œuvre est le fruit d’un partenariat stratégique signé entre le gouvernement togolais et le groupe ARISE. Ce groupe a développé la plateforme s’étend sur 400 hectares.

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