Les mesures prises au Togo contre la vie chère et le renforcement de la sécurité représentent près de 3% du PIB. C’est ce qu’a dévoilé le secrétaire général du ministère de l’Économie et des Finances, Agbenoxevi Paniah mardi dernier lors de la présentation du rapport du FMI portant sur les Perspectives économiques régionales.
La démarche du gouvernement dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des populations face à la conjoncture actuelle, vise à soutenir leur pouvoir d’achat contre les conséquences de la guerre en Ukraine et les défis sécuritaires.
La mesure prend en compte notamment les dépenses sécuritaires, l’augmentation de 10% de la valeur indiciaire des salaires et des pensions de retraite et la revalorisation additionnelle de 5% de la pension de retraite pour les retraités, entre autres.
« Avec un “impact significatif sur le déficit budgétaire qui a été révisé pour passer de 5% à 8% du PIB en 2022 et qui retomberait à environ 6.5% du PIB en 2023”, d’après les prévisions, le gouvernement s’est engagé à maintenir le cap des réformes budgétaires », indique le la République Togolaise.
Comme perspectives, l’exécutif envisage de poursuivre les projets et réformes de la Feuille de route gouvernementale et l’opérationnalisation complète de la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA).
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