Gilbert Fossoun Houngbo est reconduit à la tête du Fonds international de développement agricole (FIDA). Le togolais a obtenu son second mandant de 4 ans mercredi à l’issue d’une nouvelle élection. Déjà, ses priorités sont connues. Il s’engage à poursuivre les réformes devant permettre au FIDA d’accompagner efficacement ses pays membres.
« Ma première priorité sera la consolidation des réformes engagées au cours des quatre dernières années afin que la trajectoire du FIDA vers le doublement de son impact d’ici 2030 devienne irréversible », a-t-il posté sur son compte Twitter.
L’ancien Premier ministre togolais ne perd pas de vue les dégâts causés par la pandémie dévaste dans les zones rurales. Il souligne une augmentation possible de la pauvreté et de la faim. De ce fait, M. Houngbo note qu’il est plus urgent que jamais que le FIDA passe à la vitesse supérieure (…).
« Aujourd’hui, c’est la Covid-19. Hier, c’était un tsunami et on ne sait pas ce qui arrivera demain. Mais la menace des changements climatiques et des catastrophes météorologiques n’a pas diminué. Nous devons nous préparer…», a-t-il expliqué le 6e président du FIDA.
Le FIDA est une banque d’aide au développement qui a pour vocation de soutenir financièrement le développement agricole et rural dans les pays en développement et en transition. L’organisation compte 176 pays membres. Elle a pour mission de combattre la faim, la malnutrition et la pauvreté.
Gilbert Houngbo est également à la tête de ONU-Eau, un mécanisme inter-institutions, chargé de coordonner l’action de plus de 30 entités des Nations Unies et d’autres organisations internationales travaillant sur les questions d’eau et d’assainissement.
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