L’Association des Interprètes de Conférence du Togo (AICT) a tenu samedi à Lomé son assemblée générale annuelle de l’année 2021. La rencontre a permis au bureau de présenter à ses membres le rapport couvrant la période 2019-2020.
Ce bilan devrait être fait en fin 2020 mais a été repoussé en raison de la crise sanitaire. La crise sanitaire a occasionné « un bilan mitigé », selon le président de l’AICT, Adokoe Kekeli Akwei. Toutefois, M. Akwei a félicité la ténacité et la détermination de ses membres en cette période de crise sanitaire.
Après avoir œuvré pour porter l’association, en janvier 2020, sur les fonts baptismaux, le bureau exécutif a consacré la première année à travailler sur les textes. Le président de l’AICT a indiqué avoir mené des démarches auprès des autorités pour la déclaration officielle de l’association. Ils ont obtenu un numéro d’enregistrement permettant ainsi à l’association de fonctionner.
« Je tiens à remercier les autorités de ce pays qui ont cru en nous parce qu’il y a quelques années les grandes conférences s’organisaient avec le service des interprètes qui venait de l’extérieur. Mais depuis quelques années les autorités togolaises ont compris qu’il y a de la compétence sur place et les grandes conférences qui s’organisent se font avec notre implication du début jusqu’à la fin », a laissé entendre le président Adokoe Kekeli Akwei.
Plus de conférences pour les interprètes
Dans son processus de consolidation, l’AICT entreprend des relations avec d’autres associations homologues dans la sous-région. Kossi Attrih, Secrétaire général AICT a précisé que l’association a pris des contacts avec certains clients, institutions et organisations internationales. L’idée est d’avoir plus de conférences pour les interprètes.
« Certaines de ces structures ont été sensibilisées et nous avons fait la promotion des objectifs de notre association (…) », a-t-il assuré M. Attrih.
Déjà, un partenariat a été signé entre l’AICT et l’Université de Kara. Cet accord favorisera un accompagnement et un suivi des étudiants désireux d’embrasser le métier d’interprétariat au Togo.
Pour ce qui est des défis prochains, le bureau de l’Association des Interprètes de Conférence du Togo croit rehausser le niveau de mobilisation et tout ce qui est lié à la budgétisation afin d’avoir un bilan plus positif.
Rappelons que l’AICT a pour objectif de veiller à la protection des droits de ses membres. Notamment les droits physique, matériel, social et de l’intégrité. Elle promeut également la compétence de ses membres sur le plan national et international.