Togo/SMIG: Bientôt des contrôles pour veiller à l’application de la nouvelle donne
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Togo/SMIG: Bientôt des contrôles pour veiller à l’application de la nouvelle donne

Au Togo, le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) a connu depuis le début de l’année 2023 une augmentation. Il est passé de 35.000 F.CFA à 52.500 F.CFA par mois pour toutes les branches d’activité économique. Pour veiller à l’application de la nouvelle donne, le ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social, Gilbert Bawara annonce des contrôles qui seront effectués dans les entreprises.   

Selon un arrêté du ministre publié lundi et daté du 31 décembre, « le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) est fixé à 302,89 F.CFA/heure soit 52.500 F.CFA par mois toute l’étendue du territoire national et pour toutes les branches d’activité économique à compter du 1er janvier 2023.

Cette décision fait suite à la proposition faite le 31 décembre dernier au gouvernement par les responsables des sept Centrales syndicales, le Conseil National du Patronat (CNP), l’Association des Grandes Entreprises du Togo (AGET) et la Chambre de Commerce et d’Industrie Togo (CCIT).

Ce dernier a « convenu », après les rencontres et concertations tenues les 24 et 30 décembre 2022, de « proposer au gouvernement d’acter le relèvement du SMIG, afin de le porter de 35.000 F.CFA actuellement à 52.500 F.CFA à compter du 1er janvier 2023 ».

Au Togo, le SMIG est fixé à 35.000 F.CFA depuis 2011. En septembre dernier, le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé avait « instruit le gouvernement à veiller à l’accélération et à l’aboutissement rapide des discussions avec les partenaires sociaux et le secteur privé, en vue de la revalorisation du SMIG ».

« Je voudrais rassurer les uns et les autres, que le moment venu, au moins après la fin du mois de janvier, nous entamerons des contrôles pour nous assurer que la revalorisation du SMIG est pleinement respectée », a indiqué Gilbert Bawara.

Selon l’autorité, la revalorisation du SMIG traduit aussi une valeur importante dans la société togolaise : celle de la solidarité et celle de la cohésion.

« Quand nous parlons de solidarité et de cohésion, cela signifie une attention plus importante envers les travailleurs-ouvriers : ceux qui se situent dans les plus bas salaires. Nous sommes conscients que lorsque le SMIG était à 35.000 F.CFA, des entreprises n’arrivaient pas à le payer. Ayant fait le constat, nous allons procéder au contrôle », disait-il.

Le ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social a informé donc que les entreprises seront encouragées à respecter les lois.

« Cet acte réglementaire que nous avons pris est obligatoire. Et lors des réunions entre les partenaires sociaux, que nous avons facilitées, il a été convenu que le relèvement du SMIG ne dispense pas les entreprises de continuer à améliorer les conditions globales de travail et les rémunérations », a souligné le ministre.

En ce qui concerne la loi de finances, M. Bawara pense qu’elle consacre beaucoup d’allègement notamment en faveur des entreprises pour leur permettre de pouvoir faire un effort en termes de revalorisation salariale.

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