La situation des stations-service à Lomé devient alarmante. Plusieurs établissements sont à court de carburant, entraînant une ruée désespérée des automobilistes et motocyclistes vers ceux encore approvisionnés.
Les réserves de carburant de la ville sont en déclin depuis vendredi soir. Certains citoyens se retrouvent à la merci des vendeurs illégaux de carburant, souvent appelés « boudè », qui profitent de cette crise pour augmenter les prix de façon abusive. Le litre de ce carburant de contrebande se négocie actuellement entre 1000 et 1 200 francs CFA.
À ce jour, le ministère du Commerce, chargé de réguler ce secteur crucial, n’a pas encore fait de déclaration officielle pour expliquer les raisons de cette pénurie.
Ce manque de communication officielle maintient les Togolais dans l’incertitude quant à une solution rapide à ce problème urgent.
Il est à noter qu’une situation similaire s’était déjà produite en début d’année, attribuée par le ministère du Commerce à un retard dans la livraison des produits pétroliers.
Les autorités doivent clarifier rapidement la situation pour apaiser les inquiétudes et rétablir l’approvisionnement en carburant dans la capitale.